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Le Nakago d'un sabre japonais

Le Nakago d'un sabre japonais

Qu’est-ce qu’un Nakago ou soie d’un katana ?

Le Nakago est la soie d’un sabre japonais ou la partie dans le prolongement de la lame fixée dans le manche par les mekugis. C’est une composante essentielle pour les forgerons et aussi la marque d’un travail appliqué dans la fabrication d’un sabre. Habituellement, le nakago contient la signature du forgeron. Parfois, la date de fabrication, le nom du propriétaire, une prière, le résultat d’un test et d’autres données peuvent y être gravés. Il est également possible qu’aucune inscription n’y figure.

Lexique du Nakago

Les principales formes de Nakago

Les dimensions et la forme du nakago dépendent de l’époque et du style du forgeron de la région.

Pour les lames de grande et moyenne longueur:

  • Nakago Classique
  • Kijimono-gata
  • Saki-fuseru nakago
  • Saki Hosoru nakago
  • Gohei-gata
  • Sotoba-gata

Types de Nakago 1

Pour les lames courtes (tanto):

  • Furisode nakago
  • Funa-gata
  • Tanagobara

Types de Nakago 2

Nakagojiri, les différentes formes de “l’embout” du Nakago

Il existe également différentes formes au bout d’un Nakago:

  • Kiri 
  • Kurijiri 
  • Ha-agari-kurijiri 
  • Kengyō-jiri 
  • Iriyamagata 
  • Kashū 
  • katasogi-nakago
  • Sotoba-gata

Types de Nakagojiri

Rouille et vieillissement du Nakago

En règle générale, l’état du nakago est un indicateur permettant d'en savoir plus sur la nature de la lame. Parfois, certains forgerons de l’école moderne se débarrassent de la rouille présente sur la soie en procédant à un nettoyage appliqué. Cependant, la tradition au Japon veut que l’on respecte le vieillissement d’objets historiques et sacrés. C’est pour cette raison qu’il est préférable de conserver l’état de la soie pour que celle-ci soit bien appréciée par la suite. L’aspect de la rouille est également influencé par la qualité de l'acier. Chaque acier procure ses propres couleurs de rouille. Un bon acier produit une rouille noire et dense, tandis qu'un mauvais acier produit une rouille plutôt rouge et rugueuse. L'appréciation de l'état de la rouille sur la soie est  exactement la même que celle effectuée sur le tsuba en fer. Lorsque l'état de la rouille sur la soie n'apparaît pas comme étant naturelle, on peut considérer que la matériau de la lame n’est pas totalement authentique, et ce, même si la signature du forgeron l’est.

Exemples de Nakago

Tanto "Shinsoku", 12ème - 13ème siècle:

Tanto Nakago 1

Tanto "Kuniyoshi" provenant de l’école d’Awataguchi 13ème - 14ème siècle:

Tanto Nakago 2

Tanto "Kanemichi", 16ème siècle:

Tanto Nakago 3

La réalisation de la forme d’un Nakago

Le Nakago est formé à l'aide de rabots ou de planches ainsi que de limes. Chaque école de forgeron avait son propre procédé de travail sur la soie. La forme de la soie et les marques dûes au limage qu'elle présente sont des éléments intéressants pour apprécier la qualité d’une épée. La forme de la soie est également importante pour déterminer l'âge et le type d'utilisation de la lame.

Yasurime, limes et rabots

Au 13ème siècle ou auparavant, le travail de la lime (ou du rabot) sur la soie n'est qu'un travail de mise en forme. En effet, il n'y a pas de motif de lime intentionnel. Plus tard dans ce siècle, certains forgerons ont eu l’idée de faire une marque de lime intentionnelle sur la soie. On ne sait pas précisément quand et qui a commencé à faire ce type de marquage. Au 17ème siècle, certains travaux de limage destinés à la décoration sur la soie ont été développés. Certains forgerons ont réalisé de beaux marquages à la lime sur leur soie. Ces marques sont appelées Yasurime(鑢目). Il en existe plusieurs types et il s’agit souvent d’un élément d'identification du forgeron ou d’une école de forgeron.